Construction d’un bateau de pêche rochelais: l’Astérix II
Cette maquette, entièrement en bois, sera une maquette navigante, radio commandée. Elle correspond à un caseyeur, visible dans le port de La Rochelle. Au tout début, l’assemblage des couples sur la quille. La quille fixée sur un support en bois de façon très perpendiculaire. Le tube de passage d’arbre d’hélice est enfermé entre les deux parties de la quille à l’aide de colle époxy; les couples sont collés et maintenus perpendiculaires à la quille.
Une fois l’ensemble bien sec, je colle les cotés (à la colle à bois) de pont pour bien garder l’écartement des couples, le pont avant et le tableau arrière
comme le pont avant est légèrement bombé, j’utilise des petites vis (de celles dont on se sert pour les rails de réseau ferroviaire) le temps de séchage de la colle, elles seront ensuite retirées et les trous bouchés lors du masticage de la coque.
Le tableau, lui est simplement collé, mais percé avant la mise en place.
Toujours quand cela est bien sec, pas de précipitation, je colle les bordées en contreplaqué, en les fixant également à l’avant avec les petites vis pour la partie bombée.
Pendant le séchage, on peut toujours préparer l’accastillage, ainsi que les casiers à langoustes
Le reste de la coque est constituée de lattes, taillées et collées sur les couples. Elles doivent être le plus jointives possible.
Toujours les petites vis pour l’avant de ces lattes
La coque étant maintenant en forme, un enduit est nécessaire pour la rendre lisse. Plusieurs ponçages seront indispensables pour un résultat correct; on peut alors installer le gouvernail et l’hélice.
Comme ce bateau sera navigant, j’ai badigeonné le fond de la cale de résine, on ne sait jamais! le support moteur est installé.
Toujours pendant du temps de séchage, la fabrication de la cabine.
Ainsi que de différentes pièces d’acastillage
La coque, entièrement enduite, bien lisse peut être peinte.
Pendant le séchage, je fabrique, avec les plans de couples un support pour la maquette.
Les instruments sont mis à l’intérieur de la cabine, avant de la poser sur le bateau. Même le compas fonctionne!
La voilà en place.
Le moteur est lui aussi installé, avec sa batterie.
Le pont et la cabine commencent à prendre forme.
Le toit est collé, après avoir fait l’installation électrique, les feux droite et gauche fonctionnent
La peinture de la coque avance elle aussi. Après le rouge, le crème et le gris du pont.
La cabine est maintenant entièrement peinte et a trouvé sont mât.
L’accastillage est maintenant bien avancé, et l’Astérix II commence a ressembler à quelque chose.
La coque du chalutier étant terminée, je m’attaque à la soudure des différentes pièces comme les bastingages, les mains courantes, le support de mâtereaux ou les renforts du portique arrière. Tout d’abord, le bastingage avant: une fois les tiges de laiton pliées à la bonne longueur, (à prendre sur le bateau),, couper la tige inférieure, de façon à ce qu’elle soit parfaitement jointive aux montants droits et gauches.
Cet ensemble est posé sur deux petits supports métalliques, eux même posés sur un morceau de carrelage pour éviter de bruler lors de la soudure, la table de travail. Je réalise cette soudure, à l’aide d’un mini chalumeau et de baguettes “d’argent” (je suis trop mauvais soudeur pour réussir avec un fer et de l’étain!)
Voici le résultat des bastingages, mains courantes et porte mâtereaux, soudés.
Sur le pont de proue, repérer l’emplacement des montants du bastingage pour le plier et pour percer le pont afin de bien fixer l’ensemble (attention les trois montants avants sont inclinés).
Pour éviter que le support de mâtereaux ne bouge, j’ai rajouté à la base un chandelier, fait avec un embout de bombe de gaz à briquet. Peint, on ne fait pas la différence. Il y a quand même un trou dans le pont pour que l’ensemble soit bien ferme.
Les bouées de mâtereaux sont faits dans de petits carrés de bois ( je n’ai jamais trouvé les morceaux de plastique à coller, fournis avec la boite, pour les réaliser) percés au même diamètre que les tiges de laiton. Il faut bien limer le bout de chaque tige, car ayant été coupées à la pince, elle ne sont plus cylindriques à cet endroit. Il faut aussi éviter de placer les bouées toutes à la même distance de la base.
Les étais, ou renforts de portique: une fois la plaque métallique collée sur l’arrière du bateau, il faut plier les renforts suivant le dessin de la notice de montage. Puis percer délicatement le portique pour que la partie supérieure de l’étai rentre dans le montant, et enfin souder la partie inférieure de l’étai sur la plaque collée: cette soudure est impossible! Si quelqu’un à une solution, je suis preneur. Aussi, j’ai triché en collant la partie basse avec de la résine époxy; une fois sec et peint on ne fait pas la différence.
Voilà maintenant l’ASTERIX II, doté de ses mâtereaux terminés ( bouées peintes en blanc et fanions de couleurs collés) il ne reste plus qu’à lui mettre son nom et son immatriculation, mais ce sera pour son “baptême”, lorsque tout son équipement de radio commande sera installé, et qu’il pourra enfin naviguer…..Le mois prochain, sans doute.
2 Comments
bonjour je voudrai savoir ou vous avez trouver les plan de votre caseyeur car je recherche les plan de coupe pour former sa coque se qui n'est pas facile a trouver si vous avez encore c'est plan serait t'il possible que vous me les envoyer merci cordialement
MERCI ….
C'est vraiment encouragent de voir tout ce travail.Bravo.. bravo.. bravo