Morane H type G, l’avion de Roland Garros
Après le mini baron en dépron, le Morane et Saunier de Roland Garros.Un plan sur du bristol, vues de dessus, de côté et de face.
Avec un scalpel, je découpe un flanc, une aile, la dérive, le dessus, un empennage. Un demi avion, donc.
J’ai maintenant les gabarits nécessaires pour tracer et découper toutes les pièces de mon avion dans du dépron de 3mm. Attention à bien enlever sur le tour des flancs cette épaisseur de 3mm, pour respecter les dimensions de l’avion une fois le dessus et le fond collés. Le bloc moteur est découpé dans du carton plume de 6mm.
Les flancs sont collés sur le fond à la colle cyano.
Pour renforcer l’ensemble, je colle deux couples à l’intérieur de l’avion: un à l’avant, l’autre juste derrière le siège arrière (vérifier en posant le dessus de l’avion). Le dépron à la queue est taillé en biseau avec un cuter.
Juste au dos du couple arrière, et bien au milieu, une petite baguette de bois carrée, traverse le fond et dépasse le fuselage d’ 1,5cm; elle est collée sur le couple et servira pour fixer les haubans arrières.
Je termine le fuselage en collant le dessus, puis la queue et les ailes. Leur emplacement a été tracé dès le début sur les flancs. ce collage est très rapide, donc attention à bien placer les différents éléments.
Impossible d’avoir une aile en creux avec du dépron de 3mm, mais on peut donner l’illusion en ponçant l’aile avec un papier de verre très fin, pour obtenir 0mm sur le bord de fuite d’aile. L’hélice taillée est également poncée pour lui donner ses angles d’attaque. Le train d’atterrissage est fait avec des cure-dents en bois, et les roues avec deux joints spi entourant un disque de plastique transparent.
A gauche, le support haubans du capot., le moteur sculpté dans la mousse du carton plume est en place. Le sabot arrière est placé.
Le fuselage est peint, comme le train à la peinture acrylique, écru pour la toile du fuselage, noir pour le train et le capot moteur, bois pour l’hélice. Le support haubans est mis en place et un petit pare brise est collé sur l’avant du cockpit
Les haubans avant, un seul câble, sont mis en place en traversant les ailes.
C’est le même principe pour les haubans arrière, mais fixés sur l’étai sous le fuselage.
Quelques finitions de peinture et ça y est, il vole!
Non, mais promis, le prochain sera plus gros et surtout RC!
Avion RC Polyclub
Patience, le maitre mot en modélisme, et plus encore quand on est à la Réunion, où les délais de livraison de matériel sont toujours très longs. Enfin, tout vient à point à qui sait attendre, tout l’électronique pour le polyclub est là! Moteur, contrôleur de vitesse, servos, récepteur, accus et hélice. Je commence donc par évider les réceptacles pour les deux servos, à l’arrière du cockpit. un bon scalpel et c’est parti.
Après avoir évidé le cockpit qui recevra le contrôleur de vitesse et le récepteur, à l’aide d’un tige métallique, je perce le fuselage du cockpit jusqu’au logement des servos.
Quand la tige métallique a atteint le logement, j’enfile sur celle ci, un tube plastique (taillé en biseau pour une meilleur pénétration ) qui en tournant autour de la tige va lui aussi rejoindre le logement du servo.
Il ne reste plus qu’à retirer la tige métallique pour pouvoir faire passer le câble du servo jusqu’au cockpit où sera le récepteur.
Le câble est passé dans le tuyau plastique et va rejoindre le récepteur.
On récupère le tube et on recommence la même manoeuvre pour le second servo.
Les deux servos, dérive et profondeur, sont en place et branchés au récepteur.
Pour rigidifier le fuselage, (en cas d’atterrissage un peu trop rock’n roll), j’insère à partir de l’avant, derrière le moteur, une tige de carbone qui ira jusqu’à l’arrière de cockpit, dans le centre du fuselage.
Préparation de la pose du moteur: découpe de 4 rondelles de tailles différentes, dans un tube silicone, qui seront placées entre le moteur et le support pour qu’il soit légèrement en biais vers le bas et à droite (anti couple).
le moteur est alors vissé, bien centré sur la plaque de contre plaqué collé à l’avant.
On voit nettement le biais du moteur, indispensable pour que l’avion aille droit.
Pour faire bref, on recommence à évider le capot pour y loger l’accus, on perce pour rejoindre le cockpit, pour passer le câble d’alimentation, et il ne reste plus qu’à fixer l’hélice avec un élastique.
On charge l’accus, on fait tous les branchements, on fixe l’aile et c’est parti pour un premier vol.
Premier vol réussi sur le terrain de Petite Ile le dimanche 21/10/2012, après une perte d’hélice en plein vol… rien de grave, et atterrissage à peu près réussi, aucune casse. Merci beaucoup à l’équipe du papangue model club, notamment Jean louis, Guillaume et Gaël , sans qui je n’aurais sans doute jamais réussi à voler.
Baron
Juste pour le fun, ma dernière création:
Un mini Baron, entièrement en dépron! même l’hélice.
Envergure: 30 cm, c’était juste amusant de faire ça avant de construire celui qui va voler!
un avion vraiment sympa.
Avion polyclub RC
Mon premier avion RC (radio commandé) construit de mes mains de A à Z . C’est vrai, j’avais le soutien et les conseils avisés du maitre Jean Louis…Il s’agit d’un avion en EPP, (raccourci pour: Expansed PolyPropylène), matériau qui ressemble au polystyrène, mais plus souple et plus résistant, tout en étant aussi léger. Première étape, comme pour les maquettes, peindre certaines parties avant montage. D’autant que ce montage s’effectue à la colle cyanolite, à prise extrêmement rapide. Le fuselage, une simple chute de bristol permet de tracer au crayon le partie qui restera blanche.
Couleur rouge, bien sûr pour ne pas le perdre de vue le jour ou peut-être, il prendra son envol… bleu ciel très pâle pour le cockpit. Toujours une chute de carton pour le nez.
Deux fines entailles sur le cockpit pour y insérer les plaques de contreplaqué, qui seront ensuite percées et taraudées pour la fixation des ailes, comme le reste ces plaques sont fixées à la colle cyano.
Le haut du fuselage n’avait pas été peint afin d’y coller la dérive et la queue.
Moment délicat, (en fait ils le sont tous), le “creusage” du dessous de l’aile pour y insérer une fine baguette de bois; celle-ci renforcera l’aile. il faut avec un fer à souder faire cette goulotte sans percer l’aile. Bon, j’ai laissé cette partie à faire à Jean Louis, un expert en la matière.
Vient alors le collage des extrémités des ailes, qu’il faut bien caler pour que les deux soient identiques.
Ma première mise en croix… positionner les ailes sur le cockpit, après avoir coller les “pattes” qu’il faudra plier pour y mettre les roues
Les “pattes sont maintenant écartées, les essieux pliés et je fais un essai de roues. La plaque avant en contreplaqué est aussi collée, j’y fixerai le moteur. la peinture du fuselage est terminée ainsi que celle de la queue.
Je passe à la peinture du dessous de l’aile, où on aperçoit la barre de renfort.
Puis le dessus de cette aile avec le même cache que pour le fuselage, toujours dessiné au crayon à papier.
Deuxième mise en croix, pour le plaisir…
Fabrication des roues dans deux plaques de dépron d’épaisseurs différentes; deux cercles découpés dans du 7mm, puis deux couronnes dans du 2mm. Je peins l’intérieur des couronnes avant de les coller sur les cercles
Une fois collées, ces couronnes vont représenter les pneus. J’insère au milieu de chaque roue, une minuscule cheville en plastique pour que ces roues puissent tourner autour de l’essieu sans s’user.
Et voilà la partie montage terminée…
Il ne “reste plus” qu’a attendre l’arrivée du moteur, des cerveaux, du récepteur, bref de tout ce qui est électronique. Monter tout cela sur l’avion pour que je puisse peut-être, un jour, espérer voir une de mes réalisations voler…on ne sait jamais… De toutes façons un grand merci à Jean Louis qui m’a fait découvrir cet avion et ce qui va autour.
Train électrique échelle N, ce n’est pas fini!!!!
Si maintenant, il n’y a plus de problème, concernant la circulation des trains, il faut s’attaquer plus intensément aux décors. En premier lieu, la base du village “Mounoir les hauts” est recouverte de papier journal qui sera ensuite peinte.
Je vais pouvoir me lancer dans le réseau routier, de façon à placer les bâtiments. Pour le rond point qui amènera au village, au chantier ou au camping de l’étang, un outil indispensable (et bien pratique): le compas cuter) .
Le même rond point en place, non collé et non enduit.
Le début du passage à niveau, les barrières en fil téléphonique.
Le socle du village est maintenant peint, et des maisons sont posées pour pouvoir tracer et poser les rues, les places. Tout cela en bristol, qui sera recouvert ou peint selon les besoins. Pour le parvis de l’église, un fin grillage est martelé sur le bristol pour donner l’aspect de dallage. Les trottoirs sont aussi découpés dans du bristol.
L’église est en place sur son support.
Les bâtiments sont enlevés après avoir tracé les rues. Il est ainsi plus facile de coller la base des rues et des routes, toujours en bristol.
La route qui mènera au chantier.
Pour avoir une idée plus précise, je replace les maisons et ajoute quelques véhicules sur les routes.
Des maisons ont changé de place, et d’autres font leur apparition…
Deux idées pour les décors (ouh-là!!!, ça chauffe là-haut). La première: faire des “modules” qui pourront s’enlever pour le transport, par exemple, et qui seront plus faciles à réaliser sur un plan de travail que sur le support lui même. La deuxième, en me souvenant du joli travail de nos “dames” de l’atelier loisirs manuels, avec leur cartes en “sable”. Je vais dont tailler mes supports de modules dans du papier pour tableau de sable (papier polyphane ignifugé de 0,25mm d’épaisseur). Voici quelques exemples: la poste et sa cour et le parc de l’église.
D’autres décors, à cause des pentes sont réalisés sur la mousse pique fleurs, comme la maison en chantier.
La poste et le parc sont alors intégrés au décor.
j’ai refait le rond point, avec la technique du papier polyphane, bien plus simple et plus complet.
Une vue générale du village avec le parking de la gare lui aussi en papier à sable.
Pour terminer cet article, un petit jeu. En regardant ces deux objets d’utilisation courante: un couvercle de mélangeur de vinaigrette, cassé (le mélangeur, pas le couvercle) et un tube de médicaments, j’ai tout de suite vu quel élément de décor indispensable ils allaient devenir…
Pas d’idée? Allez, je suis sympa je vous aide:
Ca y est, c’est bon? De toutes façons, vous le verrez terminé et en place dans le prochain article. Comme quoi, il faut toujours garder des objets inutiles, ils serviront à un moment ou à un autre…
Moulinsart, la toiture.
Beaucoup de temps passé, pour un résultat certes intéressant mais un travail fastidieux de par sa répétition et sa précision de tous les instants. Voilà donc la “pose” des ardoises sur les pans de toit. Tout d’abord des incisions sur le carton plume sur toute la longueur, espacées de 6mm.
Puis verticalement, sur une bande sur deux, un incision toujours au scalpel, tous les cm.
Pour terminer et donner l’aspect ardoises, dans la bande restante, intercaler les incisions toujours tous les cm, mais au milieu de celles déjà faites.
Elles sont “posées”!!! Je ne cherche même pas à savoir le nombre de coups de scalpel qu’il a fallu donner… une moyenne de 55 pour les bandes horizontales, et environ 45 par bandes verticales…par pan de toit… Problème, c’est qu’après toutes ces incisions, le carton plume s’incurve du côté incisé. Il est indispensable de le redresser, et pour cela faire une “charpente “. Réalisée avec des baguettes de bois, taillées à la scie circulaire dans l’épaisseur de lattes de lambris.
Collées, pressées avec des pinces, et toujours bien attendre le séchage complet avant de continuer.
Photo du demi château, manque un peu de place, avec son toit qu’il va falloir peindre, mais avant, trouver la bonne couleur…
Détail de ces toits.
Avant de peindre, poser les arêtes, et ensuite fabriquer et poser les lucarnes. il faudra là encore, un peu de temps.
Train électrique échelle N, ça continue…
Souvent, le reproche que je me fais c’est que les réseaux électriques ont des décors un peu trop plats par rapport à la réalité. Pour y remédier en partie un super matériaux: la mousse pique fleurs.
Facile à découper, se colle très bien, je vais utiliser des “plaques “ de ce matériaux pour donner un support en relief à mon village.
J’en découpe certaines en biais, pour faire la pente.
Une fois cet ensemble collé et bien sec, on vérifie l’emplacement des maisons.
L’ensemble de ces plaques ne donnant pas un résultat très naturel, je les recouvre de bandes de papier journal, trempées dans de la colle à tapisserie, sur plusieurs épaisseurs pour donner plus de rigidité.
Deux autres détails du décors: le pont et le passage à niveau. Tous deux réalisés en carton plume de 2 mm . Il est assez facile de donner une pente à ce carton, en prenant le temps, à l’aide d’un papier de verre fin, cela pour le passage à niveau. Pour le pont il est tout aussi aisé de “tracer” de fausses planches.
la montagne et les tunnels en carton plume, eux aussi enduits de papier journal encollé (attention le séchage peut être long selon l’épaisseur ), puis peints.
Début de traçage et mise en place des routes du village “bas”, avec accès au passage à niveau.
Avec des morceaux de papier je fais un gabarit pour la rivière et l’étang, puis je les trace et je peins le tout, avec différents tons de vert et de bleu. à l’aide du gabarit, je découpe dans une feuille de plexiglas la surface de l’étang et de la rivière.
Tout le papier mâché est peint, même si par la suite, certaines parties seront recouvertes, comme c’est le cas ici de sable.
Encore pas mal de travail, mais ça avance, ça avance… Prochaine étape, les routes de façon à pouvoir placer définitivement les maisons, et avancer dans les décors plus précis.
Maison landaise
Un plan au sol, un plan de coupe et 4 photos, voilà le défi que m’offre Franck pour réaliser la maquette de sa maison, en fin de construction dans les Landes. Depuis la Réunion, trop loin pour aller jeter un coup d’oeil, donc, il va falloir être précis.
Sur du carton plume, les murs sont tracés et découpés, ainsi que toutes les ouvertures (côtes sur le plan de sol). Les portes et fenêtres en alu couleur bois sont découpées dans un carton fin et rigide puis peintes.
Un plastique transparent est collé au dos de chaque ouverture, une fois celles- ci sèches, puis l’ensemble est mis en place à l’intérieur des murs
Les murs sont ensuite assemblés par collage.
Quand le tout est bien sec et par conséquent bien rigide, traçage du toit en posant la maison à l’envers sur un carton. après avoir retiré la maison, agrandir ce tracé sur le carton de 2 mm sur tout le pourtour. Découpe du carton et pliage. Mise en place pour vérification avant collage.
Collage définitif du toit.
Après avoir découpé dans du carton plume des bandes de 5 mm, les avoir peintes couleur bois et taillées en biais, placer et coller ces “poutres” sous le toit en se référant aux photos. Sabler ensuite les murs (colle à bois passée au pinceau sur les murs avant d’étendre un sable très fin), pour donner l’aspect crépi.
Fabrication ensuite des supports de toit et de la terrasse en balcon. Toujours des bandes de carton plume soit carrées (poutres ) ou à plat (linteaux), peintes et assemblées à “mi-bois”, ou même les linteaux passés dans les poutres évidées.
Une dernière vérification avant la mise en place.
L’ensemble est collé et peint, sauf la partie qui va recevoir de la colle pour la fixation des pannes verticales et le plancher de la terrasse.
En attendant le séchage, fabrication du plancher, toujours en se reportant aux photos pour les 9 chevrons qui supportent le parquet.
Pendant que le parquet sèche à son tour, décoration de l’autre façade. Des lattes de bois fixées au mur entre lesquelles sont insérées des briques de parement. Pose du poteau soutenant l’auvent de l’entrée.
Le plancher de la terrasse est en place, collé et fixé à mi-bois.
Les pannes verticales sont à leur tour peintes et collées.
Grâce au gabarit conservé lors de la pose du toit, découpe des “tuiles” dans un carton ondulé orange, collage très délicat pour bien mettre en place les deux pans de toit l’un après l’autre.
Dernière touche, la ‘”clef” pour la charpente de la terrasse ainsi que toutes les lattes de parement sous toit.
Voilà, c’est terminé. Un grand merci à Franck, pour le plaisir que m’a procuré la construction de sa maquette. Maquette qui va bientôt rejoindre sa vraie “grande soeur”, là-bas, dans les Landes.
Train électrique échelle N, suite…
Je continue la fabrication des supports de rails qui seront en “altitude”
Toujours en carton plume, et avec des ouvertures à l’arrière pour l’accès aux voies dans les tunnels. Un support particulier pour le futur viaduc.
La dernière rampe, qui descend vers le village.
Comme pour le reste du réseau, je trace le passage des voies afin de découper et coller le ballaste en liège.
Ensuite, la fixation des rails: on peut les coller avec du scotch double face, mais aussi étrange que cela puisse paraitre, j’ai réussi à les visser dans le carton plume…
Premiers essais avec deux engins…Ca roule!
On étoffe un peu le village. Il sera en deux parties, “les hauts” et de l’autre côté des voies, “les bas”.
Emplacement toujours provisoire, comme pour les maisons des villages, des maisons se trouvant dans la campagne.
Pour les plus intéressés, voilà le plan complet du réseau. En noir la partie basse la plus longue, en vert la partie basse intermédiaire, et en rouge, la partie plus courte, mais qui se trouve surélevée.
Cela représente 15m de rails
La suite très bientôt…
TRAIN ELECTRIQUE échelle N, ou 1/160ème
- Nouveau défi, un réseau de train électrique au 1/160 ème. Par rapport à celui, terminé maintenant, des “margouillats”, cela fait à peu près moitié plus petit. Bonjour la loupe et les pinces à épiler! Donc sur plusieurs billets, car commencé début Mars, je vais essayer de vous faire suivre pas à pas la construction de ce réseau. Toutes les questions et suggestions sont toujours les bienvenues. Je ne suis toujours pas un professionnel et j’essaie de faire au mieux au moindre cout.
- Au départ, une plaque de 2 m sur 1,20m , de la récupération, puisqu’il s’agit à la base d’un panneau de chantier, oublié à la fin de celui ci.
- Plaque légère qui rappelle un matériau plastique, renforcé en dessous par un cadre de bois: tringles de 7,5cm x 2cm x la longueur de la plaque
A l’aide d’un plan trouvé sur internet, tous les rails dont je dispose sont sur le plateau et on commence par essayer de suivre ce plan, pour déjà avoir une idée de ce dont j’aurai besoin par la suite
Uniquement pour le plaisir, mais aussi pour définir l’emplacement du village je dispose quelques bâtiments.
Le centre du village sera donc là!
Je commence à assembler les rails du pourtour, avant de vraiment tracer le réseau.
- Les aiguillages sont eux aussi bien assemblés.
Avant de faire le tracé définitif, je bloque chaque segment de rail avec des épingles pour que rien ne bouge pendant le traçage.
Je passe au traçage du réseau. Cela permettra par la suite la pose des ballastes. pour tracer régulièrement à une distance toujours égale des rails, j’utilise une rondelle métallique. Celle ci posée le long des rails, une pointe de crayon va la faire tourner et avancer le long des rails.
On aura alors, un chemin d’environ 22 mm, régulier, qui sera une copie conforme du réseau que l’on a fixé sur le plateau.
Soit avec un papier calque, soit avec une feuille normale, si le tracé est assez noir, on reproduit le chemin du plateau.
Comme j’ai utilisé du papier normal, je découpe mon gabarit. cela permet de vérifier que tout correspond au mieux.
je pose le gabarit sur une feuille de liège d’1 mm d’épaisseur, je trace et je découpe, à l’aide d’un scalpel.
Le liège est collé à sa place sur le plateau. Pourquoi tout cela? Plusieurs réponses: tout d’abord cela nous fait un ballaste tout à fait acceptable et rapide, et il y aura beaucoup moins de bruit de roulement lors du passage des trains. Pour les section droites, il suffit de couper des bandes de liège de 22mm.
Un peu plus délicat la découpe pour les aiguillages.
Quand tout est coupé, on peut coller le liège et reposer les rails dessus en les maintenant avec les épingles.
Quand tous les rails sont bien en place, bien jointifs, on passe à la fixation définitive. Attention, certaines marques de rails n’acceptent pas la fixation par vis. Il faut alors utiliser des petits clous, j’a personnellement pris des clous laiton qui servent pour la fabrication de maquettes de bateaux.
Les rails sont bien en place, on peut tester la motrice pour vérifier si le courant passe bien. Si, si, c’est elle l’ombre verte sur la photo, la motrice vient bien de passer devant la gare…
La partie centrale du réseau n’est pas fixée, ni même réellement tracée, car il s’agit de la partie “montagne”. Or il faut d’abord faire un tracé provisoire avec les rails, pour faire passer la montagne en dessous. Plus simple que le contraire.
Les rails calés, ici avec des morceaux de lego, on peut en prenant soigneusement les mesures de hauteur et de longueur, ici, par exemple, un triangle rectangle de 50cm et de 4cm de côtés, faire une rampe en carton.
La voilà en place, il faut bien sur penser à enlever 1 mm d’épaisseur pour le ballaste en liège.
Pour le reste de la montagne, j’utilise le même système mais en beaucoup plus large, ce qui permet de poser plus facilement les virages. Sur la partie “côté” du plateau je fait des ouvertures dans ce qui sera le tunnel afin d’avoir accès aux voies et aux trains par la suite.
Cette partie est construite en carton plume, très léger.
Les deux se rejoignent maintenant, il faudra attendre un peu avant d’avoir la suite de ce réseau.
A bientôt donc pour la suite de cette montagne et du réseau, mais en dernière image, pour ceux, pas très habitués à cette échelle qu’est le N, deux motrices. Une “grosse”, taille la plus connue des trains électriques HO, ou 1/87ème, et la petite, N ou 1/60ème.
A tantôt zot tout!